En France on a bien sûr des tas d’idées. On a même de l’énergie quoiqu’on en dise, de l’énergie à revendre.

Notre propos étant de parler ici du vent, chacun sait que, Dieu merci on n’en manque pas dans notre pays et encore moins sur nos côtes. Alors… ça n’est pas du vent ! Je vous l’assure.

Bien sûr, il est toujours une dépendance. La panne de vent est toujours possible. Mais là « qu’on se rassure » nous ne somme qu’entre les mains de Dieu. Cela a l’avantage de nous obliger à ne pas l’oublier.

Il est très aisé, de nos jours, d’équiper une tente d’un éclairage fonctionnel, voire même un coin de patrouille entier. Une telle installation est bien utile durant les sorties d’hiver « celles où les nuits tombent vite » Plus besoin de lampe torche individuelle et… au diable l’individualisme !

Quelques louches, une dynamo de vélo, un peu de fil électrique, des tubes, des tendeurs, une lampe et nous pouvons éclairer décemment une tente par des vents de 15 à 20 Kilomètres/heure.

Démontable, léger, peu encombrant, cet ustensile facile à confectionner se transporte très aisément dans un sac à dos.

C’est l’anémomètre à louches.

Un tel instrument est d’abord destiné aux mesures météo et rien n’empêche qu’il soit utilisé à cette fin par le « Monsieur Météo » de la patrouille. Il suffit dans ce cas de remplacer la lampe par un ampèremètre préalablement étalonné en nœuds de vent ou en Kilomètres/heure pour obtenir la vitesse du vent et mieux utiliser ainsi l’échelle de l’Amiral de Beaufort.

Pour l’application technique de la construction de cet appareil, je crois qu’il n’y a rien de tel que de bons schémas.