Faire du feu sans papier
Même, ou plutôt surtout par mauvais temps, il est important que des feux soient allumés lors des W.E. ou des camps : repas chauds, boissons chaudes, chauffage…
Il est évident en première étape de bâtir un foyer abrité du vent et, s’il le faut, une toile en guise de toit.
Pour la deuxième étape, ramasser du bois mais pas n’importe quel bois.
Il faut du bois sec ou du gros bois humide qu’on fend car le milieu est resté sec. Il faut du bois mort resté accroché à l’arbre donc logiquement sec.
Nous allons donc voir les petits trucs pour allumer un feu sans papier :
Le hérisson
C’est du bois sec tailladé que l’on pique en terre.
L’allume feu para
C’est un journal fortement serré, ligoté par une ficelle fine tous les 5 cm, puis trempé dans de la paraffine. Laisser sécher vingt-quatre heures, puis couper tous les 5 cm entre les ficelles.
(Excuse-nous : il y a là du papier. Mais c’est surtout la paraffine qui joue un rôle)
Encore mieux ! : « Un rat de cave », plus facile à réaliser surtout sans papier car c’est une longue mèche en toile ou en tissus recouverte de cire.

La pelote bouleau
Dans de l’écorce de bouleau fraichement abattu, découper des lanières de 1 cm de large dont on fait des pelotes (grosseur : un œuf). Cette pelote peu encombrante se met dans le sac et on le déroule au fur et à mesure des besoins.
Elle brûle comme du celluloïd.
La veilleuse
C’est une boite à cirage ou une conserve remplie de paraffine ou graisse inflammable, avec une mèche noyée dedans. Après usage, laisser la paraffine se figer à nouveau.
