La cabane suspendue
Ce n’est qu’une petite hutte pour un ou deux observateurs, et elle nécessite un arbre majestueux ayant une très grosse branche presque horizontale. Mais c’est une expérience inoubliable.
C’est, en outre, un bon exercice de matelotage car les cordes constituent ici l’essentiel de la structure.

La première corde est attachée par chacune de ses extrémités à la branche porteuse au moyen de deux nœuds d’ancre.
Elle soutient une forte perche fixée à l’horizontale par deux nœuds de cabestan.


C’est à cette perche que sera suspendue la hutte, au moyen de deux longues cordes nouées par leur milieu à chacune des extrémités de la perche par un nœud de cabestan situé à l’intérieur du nœud précédent.
Il y a maintenant quatre brins de corde sur lesquels on va suspendre le plateau de ta hutte. Chaque paire de cordes porte un fort rondin fixé par un nœud de galère. Ce nœud permet de disposer les deux rondins sur un même niveau en faisant coulisser le nœud avant son serrage. Attention, ce nœud, fait la tête en bas, glisse lamentablement.
Enfin, les quatre extrémités des cordes sont ancrées solidement au sol. Quatre gros piquets de 10 cm de diamètre et de 50 cm de long sont nécessaires.


Il reste à faire le platelage en petits rondins ficelés côte à côte, à fixer des rampes à un mètre du plateau, à suspendre une échelle, et à couvrir de branchages attachés deux par deux et disposés à cheval sur le faîtage.

