Le théâtre d'ombres
Au camp, quand il fait bien noir, c’est le moment de raconter des histoires formidables !
Au local, les jours de pluie, on peut aussi faire du théâtre d’ombres.
Voici quelques idées à vite mettre en pratique !
Confection du théâtre
1. Pour le camp :
Prends un grand morceau de tissu (1,50 m x 1,20 m environ), pas forcément blanc, mais de couleur claire, et fais un ourlet de 5cm sur la partie de 1,20m.
Glisses-y une grande perche de bois qui sera soutenue à droite et à gauche par deux personnes.
Le lieu et moment
Le lieu peut être aussi bien un coin de veillée en bonne du et forme, qu’autour d’un feu, dans une grange à l’abri.
Les moments les plus adéquats pour une veillée improvisation reste avant tout la volonté de changer de style et de faire une veillée très conviviale, plus intime, plus familiale.

2. Au local :
Prends une grande boîte en carton qui a contenu, par exemple, un téléviseur ou, mieux, une machine à laver.
Enleve le fond, le dessus et un des grands côtés. Tu obtiens un paravent.
Découpe une fenêtre avec un cutter (et l’aide d’un adulte !!) à 4 cm des bords du grand côté.
Fixes-y un morceau de papier kraft blanc avec du gros scotch d’emballage ; sans faire de plis.
Place sur une table ce « téléviseur » à théâtre d’ombres. Place derrière le théâtre un projecteur (à piles pour le camp) qui donne une bonne lumière (c’est la condition pour un beau spectacle !).
Ombres tchèques
C’est le corps ou les mains qui donnent des ombres.
Il faut te placer entre lumière et le théâtre en exagérant tes gestes.
Tu peux te fabriquer des accessoires comme des ongles crochus ou une fause bougie. Effet garantis !
Ombres chinoises
Ce sont toutes les formes découpées dans du papier ou de la cartonnette qui vont servir soit d’accessoires aux ombres tchèques, soit de personnages d’autres histoires.
Découpe-les dans de la cartonnette, le plus grand format possible, avec des formes simples et fixe-les derrière une branchette (ou toute autre tige) avec du gros scotch. Certaines de formes peuvent être mobiles grâce à des assemblages avec des attaches parisiennes.
Reste toujours tout près de l’écran ou du drap sinon l’ombre sera floue.
Garde précieusement toutes ces formes dans la malle expression.
Le lecteur
Bien sûr, ceux qui manipulent les ombres chinoises ou ceux font les ombres tchèques ne disent rien. Il y a donc devant le drap ou la « télévision », sur le côté pour ne pas gêner la vue, un lecteur qui raconte l’histoire, doucement, en faisant des pauses, pour que les spectateurs voient bien le détail des ombres.
Ce lecteur a un « assistant » qui l’éclaire discrètement avec une lampe de poche s’il doit lire un texte.