Chaque été la tique fait des ravages parmi les campeurs et les promeneurs fréquentant les sous-bois. Or sa morsure ne se contente pas d’être fort désagréable, elle peut avoir des conséquences très fâcheuses et il convient de l’ôter suivant certaines règles précises.

Le risque de maladie lié à la morsure de tique

Les tiques transmettent par leur morsure la maladie de Lyme pour laquelle il n’existe pas de prévention.
En cas de doute à la suite d’une morsure (fièvre, douleurs articulaires, fatigue et maux de tête), consulter un médecin qui prescrira un traitement adapté pour éviter d’autres complications.

Les tiques transmettent aussi la méningoencéphalite à tiques (MET), maladie virale rare en France. La zone d’endémie se situe en Europe (Autriche, Allemagne, Suisse, pays de l’Est et nordiques, Russie) mais aussi en Alsace, dans la région des Vosges.

Cette maladie se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (forte fièvre) pendant quelques jours. Pour 1/3 des personnes infectées, une hospitalisation de trois semaines est nécessaires.
Les conséquences sont d’ordre neurologique. Pour la MET, un vaccin existe : Tico Vac.

Demandez conseil à votre pharmacien ou n° vert 0800 822 246.
Il faut, pour ne pas avoir à les retirer, bien choisir l’implantation de son bivouac ou de sa zone de jeux. En effet, les tiques affectionnent tout particulièrement les sous bois, hautes herbes, et par dessus tout, les fougères.

Retrait de la tique, soin et surveillance

Lorsque le risque est important, il incombe à chacun de s’examiner mutuellement et quotidiennement, surtout au niveau des plis de la peau (aine, aisselles, nombril, etc…).

Dès qu’apparaissent des démangeaisons, ou une fois la piqûre localisée, procéder au retrait de la tique au moyen d’une pince Tire-Tic® (en vente en pharmacie) ou O’Tom® (réseau vétérinaire) :

1. Il suffit d’enserrer la tique entre les deux mâchoires de la pince,
tourner alors dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, puis retirer la tique en veillant à ce qu’elle ne retombe par sur une autre partie du corps de l’intéressé.

2. Nettoyer et désinfecter la plaie en s’assurant qu’aucun résidu n’est resté sous la peau.

3. Marquer l’emplacement de la piqûre au stylo bic afin de faciliter la surveillance durant les jours qui suivent.

En cas d’inflammation ou de démangeaisons persistantes,
CONSULTER UN MÉDECIN AU PLUS VITE

 

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