Témoins : Saint Dominique Savio
Dominique Savio est un jeune saint italien. Il a eu une vie courte, mais toute sa vie il a aimé Jésus et la Sainte Vierge plus que tout. C’est un bel exemple : suis-le !
A l’âge de quatre ans, Dominique récite déjà l’Angélus trois fois par jour. C’est bien rare pour un si jeune enfant.
A cinq ans, il va à la messe presque tous les jours et devient enfant de chœur. Il servira toujours la messe avec un grand recueillement. Le récit de la Passion de Jésus le bouleverse et le touche beaucoup.
A sept ans, on lui propose de faire sa première communion, ce qui est assez rare à l’époque : l’âge habituel est douze ans.
« Le jour de sa première communion, il écrit une série de résolutions qu’il veut garder toute sa vie. »
Comme il est intelligent, ses parents, qui n’ont pas beaucoup d’argent, veulent qu’il aille à l’école. Mais le village où sa famille habite n’a pas d’école : la plus proche est dans un autre village, à quatre kilomètres. Dominique les parcourt à pied, quatre fois par jour, pour s’y rendre. Beaucoup s’étonnent de voir le petit garçon faire ce long trajet seul, mais il leur répond toujours : « Je ne suis pas seul, je suis avec Dieu ».
Don Bosco, un prêtre-éducateur, visite la région en 1854 : on lui parle de ce garçon pieux et intelligent. Après l’avoir rencontré et interrogé, il décide de le prendre dans son école, l’Oratoire Saint-François de Sales, qui se trouve à Turin. Dominique parle à Don Bosco de son rêve : devenir saint. Celui-ci donne alors à Dominique la recette de la sainteté pour un enfant de son âge.
« Elle consiste en trois choses. La joie. Ce qui te trouble et t’enlève la paix ne peut pas plaire au Seigneur : chasse-le ! Fais bien ton travail et prie. Cherche à toujours faire du bien aux autres. »
A l’Oratoire, Dominique propose à ses camarades de créer la Compagnie de l’Immaculée. Ses camarades lui demandent ce qu’ils auront à faire :
« D’abord, explique le garçon, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre cœur. Nous lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l’heure de la mort. Enfin, chaque fois qu’il y aura une de ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera. »
Le 8 décembre 1854, quand le pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception, Dominique se consacre à la Sainte Vierge et renouvelle les promesses de sa première communion :
« Marie je vous donne mon cœur : faites qu’il soit toujours vôtre. Jésus et Marie, soyez toujours mes amis mais, de grâce, faites-moi mourir plutôt que d’avoir le malheur de commettre un seul péché. »
La vie de Dominique a été faite d’un quotidien vécu dans la joie et l’amitié, au service des autres, pour témoigner de l’amour de Dieu. Une façon de nous dire que la sainteté peut être proposée à chacun, même très jeune. De par son exemple, il est le saint patron des enfants et des adolescents. Demande-lui le courage et la force d’aimer Jésus et Marie : c’est un enfant, il te comprendra !
« Comme saint Dominique Savio, que tous les missionnaires soient un bon exemple, par leur parole, leur action dans leur famille, avec leurs voisins, leurs collègues de travail. À tous les âges, en effet, on peut et on doit témoigner le Christ ! L’engagement du témoin chrétien est permanent et quotidien. »
bienheureux Jean-Paul II, 7 décembre 1997
Clefs de lectures :
- Angélus : prière à Marie, récitée trois fois par jour, le matin (en général 7 h), à midi et le soir (19 h).
- Dogme : décision du pape qui dit qu’une chose est une vérité de la foi catholique.
- Immaculée Conception : un des noms de la Sainte Vierge, qui dit qu’e1le est née sans aucun péché.
- La Passion de Jésus : récit de la vie de Jésus, du Vendredi Saint au jour de Pâques.