Témoins : Sainte Claire d'Assise
« Ton enfant brillera et resplendira dans le monde entier ». Voici la promesse que reçut la maman de Claire au cours d’une prière. La vie de sainte Claire d’Assise montre qu’elle fut largement accomplie !
En 1193 naît à Assise en Italie, une petite fille que ses parents, de riches châtelains, prénomment Claire. Sa maman, très pieuse, lui apprend à connaître Jésus et les Évangiles. Peu à peu, le désir de se consacrer totalement au Seigneur grandit dans le cœur de Claire.
Craignant l’opposition de ses parents qui rêvent pour elle d’un riche et beau mariage, Claire s’enfuit une nuit de chez elle. Elle retrouve François qui reçoit son vœu de profession religieuse : les ciseaux de frère François font tomber à terre sa chevelure d’or ; sa belle robe de brocart et ses bijoux sont échangés contre une grossière bure et elle couvre sa tête d’un voile. Quelle joie pour Claire de choisir ainsi la pauvreté pour l’amour du Christ !
Après avoir trouvé refuge dans un couvent de religieuses bénédictines, Claire, qui a vite été rejointe par d’autres jeunes filles désireuses de se consacrer au Seigneur, s’installe au couvent de Saint Damien. Guidée par frère François, elle établit pour sa petite communauté une règle de vie où la prière et la pauvreté ont les premières places. Les sœurs travaillent : elles confectionnent des hosties, brodent du linge d’autel et lavent les vêtements des lépreux. Des frères s’occupent de quêter la nourriture pour elles.
Claire est nommée l’Abbesse de sa communauté par François.
D’autres couvents suivant la même règle sont créés et de nombreux miracles sont dus à sa prière.
Le 11 août 1253, sœur Claire meurt dans la paix et la sérénité.
Elle est canonisée (c’est-à-dire déclarée sainte) deux ans plus tard.
C’est ainsi que s’est réalisée la promesse que sa maman avait reçue dans la prière : agenouillée devant un crucifix, elle avait entendu cette parole : « Ton enfant brillera et resplendira comme une lumière dans le monde entier. »
L’Ordre des Clarisses est maintenant répandu dans de nombreux pays, s’appuyant toujours sur la prière et l’abandon à la Providence.
La lumière de ton visage, Seigneur, a brillé sur nous : Tu as mis la joie dans mon cœur. Psaume IV