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La technique louvetisme

Faire faire et faire avec

Le sens du concret se développe par l’action en permettant à chaque enfant de faire les choses à sa mesure. La vie de camp permet particulièrement de s’y atteler (vie dans la nature, cuisine sur feu de bois) et le jeu donne à l’enfant d’acquérir une certaine habileté manuelle à travers différentes techniques (sémaphore, nœuds, jeux d’observation…).

À chaque instant, les chefs et cheftaines accompagnent les enfants dans leurs activités. L’expression « faire faire et faire avec » résume bien le niveau de responsabilité donné à chaque enfant en fonction de ses capacités.

Le jeu louvetisme

Pour les grandes personnes, le jeu est une source de distraction, un moyen de tuer le temps ou de se confronter à d’autres dans l’espoir de goûter la joie de la victoire. Pour les enfants, c’est bien plus : c’est la vie ! Les enfants ont à la fois cet instinct animal : ils se défoulent ; et à la fois un cœur d’homme qui fait de tout enfant un général, un amiral, un pompier, un détective, un espion, un mécanicien, un explorateur, un marchand, un docteur, un inventeur, un artiste, un poète, un fermier, un chasseur ou un prêtre, en puissance.

Le jeu, ce n’est pas une certaine activité à laquelle les enfants se livrent par intervalles, c’est l’expression visible et concrète de leur constant état d’esprit. C’est donc le moyen le plus efficace de les amener à grandir.

Le louvetisme utilise cette caractéristique de l’enfant pour le plonger à chaque activité dans une aventure qui le fera grandir au travers des différentes épreuves qu’il rencontrera.

La grande chasse

À chaque activité il y a une grande chasse. Pendant 1h30 environ, les loups sont plongés dans une histoire et différentes épreuves, des petits jeux qui développent des techniques particulières et contribuent à la résolution du jeu dans son ensemble.

On peut ainsi réaliser une grande chasse à postes où il faudra aller à la rencontre d’amis de Mowgli pour récupérer la Fleur rouge et faire fuir Shere Khan. Ou bien une chasse à pistes qui nous conduira aux Grottes froides où Mowgli est retenu prisonnier. Ou encore une chasse de plateau où chaque case remportée permet d’aider Saint François à reconstruire l’église de San Damiano.

Petits jeux

L’essentiel de l’apprentissage et de la progression des enfants passe par le jeu. Pour apprendre le sémaphore, des nœuds ou développer l’expression, ou bien en attendant que le repas finisse de cuire, on peut très bien lancer un petit jeu : un béret sémaphore, un relais nœuds, ou un « poule / renard / vipère » qui deviendra en langue jungle le « loup / Shere-Khan / Chien rouge ».

La vie de camp

Dormir sous la tente

Au cœur de la nature, les scouts s’installent pour créer un espace agréable lorsque le confort peut paraître lointain. Cette nécessité développe peu à peu chez l’enfant une certaine autonomie et l’obligation de s’organiser pour ranger ses affaires et garder un lieu de camp propre.

Cuisiner sur feu de bois

Le repas est préparé par les enfants eux-mêmes avec l’aide des chefs. Chaque sizaine s’occupe d’une partie : aller chercher du bois et allumer le feu, transporter de l’eau que l’on fera chauffer pour la vaisselle, cuisiner les plats… Au menu, les produits frais et de saison sont encouragés !

Le louveteau est toujours propre

L’hygiène fait partie du style scout ! Le louvetisme, c’est l’âge des bonnes habitudes : douche quotidienne après les activités pour se coucher propre, se brosser les dents…

Développer des techniques

Le sémaphore

Cette technique de communication consiste à transmettre un message à l’aide de ses bras. Chaque position correspond à une lettre. Intégré dans les jeux, le sémaphore développe le sens de l’espace pour l’enfant, la latéralisation, la précision, la mémoire.

Les nœuds

Bien utiles pour la vie de camp (nouer son foulard, ses lacets, monter le drapeau des couleurs, assembler des rondins lors des installations, monter les tentes), les nœuds propres au louvetisme sont adaptés au développement de l’enfant (ils travaillent sa dextérité, sa mémoire, sa matérialisation dans l’espace) et trouvent toujours un sens concret applicable dans la vie scoute.

L’expression

Chaque enfant, plus particulièrement lors des veillées, est invité à s’exprimer au milieu des autres. À l’aide de techniques vocales, ou gestuelles, il apprend à maîtriser son corps pour raconter une histoire et partager des émotions. Marionnettes, ombres, chant… la technique n’est pas une fin en soi mais un moyen de faire grandir.

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