Vers les cimes - Mission Altair de l'Aigle IIeme Lyon

Je voulais me lancer dans la progression semper fidelis, mais pour cela, la mission Altaïr était indispensable. Cette proposition d’une aventure particulière en patrouille m’enchanta, aussi je décidais de proposer ce défi à ma patrouille. Toutes les guides furent emballées, elles sont particulièrement battantes et voulaient réaliser un réel défi, aussi nous avons choisi de nous orienter vers la randonnée avec le badge randonnée montagne. Notre défi était de faire une grande randonnée assez difficile au camp de Pâques. Chaque we nous randonnions à travers la campagne lyonnaise en augmentant la difficulté au fur et à mesure. Nous commencions à prendre goût à la marche, elles nous permis de nous connaitre vraiment en patrouille et de nous rapprocher. Ce fut l’occasion de belles parties de rire, de débats… 

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Au cours de l’année, Diane est venue compléter la patrouille. Et peu après, Augustine a fait un essai dans la patrouille, elle n’avait jamais fait de scoutisme contrairement à Diane. Ce fut l’occasion pour nous de faire l’activité missionnaire: un we olympiade. Chaque guide prépara un petit jeu, comme de réelles olympiades.

Chaque guide prépara un petit jeu, comme de réelles olympiades. Lors de ce we, nous avons célébré l’anniversaire d’Augustine en plus de son arrivée dans la patrouille. Comme elle n’avait pas de matériel, nous avons décidé de l’accueillir en réunissant, au sein de la patrouille, le matériel nécessaire pour camper jusqu’à ce qu’elle puisse s’en procurer. Ce fut notre façon de voir l’activité missionnaire, qui fut un sacre defi, puisqu’Augustine arrivant tout juste en France n’avait jamais dormi loin de ses parents. Il y eu beaucoup de premières fois pour elle et pour nous lors de cette année. Aussi il y a eu un réel effort d’adaptation afin qu’Augustine se sente au mieux dans la patrouille et réussisse à s’intégrer, à aimer le scoutisme malgré le bouleversement de ses habitudes. Finalement, notre petite cul de pat’ se plut dans la patrouille et s’intégra très bien dans la patrouille, nous étions très heureuses de l’accueillir. 

Enfin, le camp de Pâques arriva, nous étions prêtes à réaliser notre défi. Nous avons pris le train un matin d’avril pour camper quelques jours en patrouille dans une magnifique propriété au lac du Bourget. Au sortir de la gare, nous avons pris le bus et marché jusqu’à la propriété. La vue magnifique nous récompense de nos efforts. Dès le lendemain, nous sommes parties explorer les montagnes avoisinant le lac. Nous avons marché 6 heures, et nous avons atteint la pointe du lac avant de revenir vers notre campement.

 

 

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Durant le trajet, nous avons vu le brouillard découvrir le paysage montagnard, nous avons grimpé 1800m de dénivelé. Mais nous tenions aussi à découvrir la région, aussi nous avons fait un petit détour pour aller explorer une grotte associée à une légende de la région. Nous avons aussi rencontré plusieurs difficultés notamment des chemins effacés de la carte, ou inexistants en réalité. Mais les paysages nous ont enchantées, c’était magnifique. Cette randonnée fut la plus dure et la plus longue de l’année, elle était le résultat de nos efforts et de notre progression, aussi nous étions très fieres de l’avoir réussie. A la fin du camp de Pâques nous sommes rentrées à pied jusqu’à la gare, ravies de notre camp.

En résumé, cette année fut très fructueuse. La randonnée nous a permis de mieux nous connaître et de créer une bonne ambiance de patrouille ainsi qu’une complicité. Nous sommes très heureuses et fières d’avoir réalisé la mission Altaïr. Elle nous a apportées beaucoup de choses, comme le goût de la randonnée, le goût de l’aventure, une bonne ambiance de pat’ et nous a amenées au dépassement de soi. Elle nous a aussi fait grandir au cours de l’année. Et puis, ce défi nous a aussi permis de découvrir les environs de Lyon que nous ne connaissions pas très bien. Je crois aussi que cette mission était pour nous une occasion de s’épanouir autrement dans le scoutisme autrement et rendre les we plus particuliers et moins répétitifs. Nous étions déçues à la fin de l’année de ne plus avoir de randonnée pendant les deux dernières activités puisqu’il fallait préparer le camp (et que nous n’avions pas vu le temps filer…).