A la suite des chouans Vendéens avec le Pottok de la IVème Pau !
Il est 10h00, nous voilà toutes dans la voiture direction la cabane du Courtaou de Pla dans le 65, à côté de Campan ! Après une 1h30 de route mouvementée par des sentiers caillouteux, nous voilà arrivées sur le lieu de camp où nous retrouvons la HP (haute patrouille). Petite photo avec vue sur le Pic du Midi de Bigorre, et on descend toutes les affaires près de la cabane. Puis après un bon déjeuner, Ombeline, la CP (chef de patrouille) nous fait visiter le lieu : Magnifique !! Composé de trois refuges et entouré de ruines.
Le thème du camp : Déclaration de la constitution civile du clergé de 1791 !
Bonjour, je m’appelle Marceline,
J’ai suivi des Chouans et des Vendéens, pour savoir exactement tout ce qu’ils ont fait. Pour
cela, j’ai alors été dans les régions suivantes, la Vendée, la Bretagne, l’Anjou, le Poitou ainsi que la Maine. J’ai donc décidé de faire un reportage avec quelques photos. J’ai appris à faire leur connaissance : c’est un groupe de 8 jeunes filles qui avaient beaucoup d objectifs et qui les ont atteints ! Elles ne sont pas restées les bras croisés et elles ont combattu pour avoir le bonheur pour ne pas être abattu. « Le bonheur ne vient pas a ceux qui l’attendent assis » Baden Powell
Leur devise était « Pour Dieu, pour le Roy et pour la France ! »
Mercredi 19 Avril :
Objectif n°1 : faire un banc pour observer l’ennemi.
Le soleil nous illumine par cet bel après-midi ! Faustine nous montre le plan qu’elle a préparé. Nous répartissons les tâches et faisons du mieux que nous pouvons pour que le banc tienne. Scie, hache, marteau, tarière, pas de temps à perdre !
Ce banc prend forme mais ce n’est pas fini. Trous de tarière, tenons et méplats sont bientôt tous faits. Un coup de marteau par là, un coup de hachette par ici, ça y’est il tient. Les gargouillis dans les ventres se font entendre, alors vite à table. Nous l’avons bien mérité.
Après un bon dîner, il y eu un magnifique couché de soleil. Nous étions toutes en contemplation devant ce panorama splendide. La veillée des Chouans a suivi accompagné d’un feu crépitant.

Jeudi 20 avril :
Objectif n°2 : randonnée
Nous nous sommes réveillées aux sons des cloches des vaches qui broutaient tranquillement. Faustine et Ombeline étaient déjà réveillées depuis 6h du matin car elles avaient senties un problème. En effet l’ennemi approchait. Après un petit déjeuner très consistant en plus d’être original nous préparons quelques sacs pour partir en randonnée. Il fallait partir le plus loin du camp mais nous ne pouvions pas tout emporter. Nous partîmes donc chapelet à la main jusqu’à la première pause pour faire des croquis du Pic du Midi. Après de longues heures de marche, c’est enfin l’heure du déjeuner, cuisiné par notre seconde. Après un rapport bien rédigé nous repartîmes à l’azimut en direction de la cabane pour ne pas prendre le même chemin que les bleus. Après une belle veillée, une nuit de repos nous a fait beaucoup de bien. Ce sont des filles très courageuses.
Vendredi 21 avril :
Objectif n°3 : la table surélevée
Nous commençons la journée par un petit échauffement en attendant que le lait chauffe ! Il faut prendre des forces pour construire une belle table ! Scie en main, c’est parti pour trouver des perches droites et suffisamment longues. Et encore des tenons, méplats, trous de tarière : ben dites- donc on en aura fait des choses comme ça ! Chacune s’entraide. « Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ». Le temps passe vite ! Une petite pause déjeuner pour reprendre des forces et nous voilà reparties bien déterminées à finir notre table malgré la chaleur ! Il manque juste les bancs et la table, le support est dressé bien solidement pour supporter le poids tout le monde !

Les heures passent mais la table n’est toujours pas terminée ! Après avoir fait tout le répertoire du Hodari (carnet de chants) certaines profitent du bassin pour se laver pendant que Faustine, Ombeline et Brune font les brêlages et le filet de la table. Enfin ! La table est terminée ! Nous nous pressons de préparer le dîner pour inaugurer la table : attention ça bouge !! Après un bon CDP (conseil de patrouille) et un relais optique direction la tente, moment tant attendu pour tout le monde !
Samedi 22 avril :
Objectif n°4 : sauver un Chouan
Quand nous nous réveillons une fille à disparu ! Pas de temps à perdre, nous petit déjeunons lorsque nous aperçûmes deux bleus, une torche à la main, suivis par notre chère amie Jeanne qui a les mains derrière le dos. Elle ne peut pas retirer la corde alors à nous d’aller la délivrer ! Nous nous dispersons pour ne pas nous faire voir et pour délivrer au plus vite notre amie ! Ombeline est Faustine, à pas de loups, s’approchèrent de notre camarade et la prirent sans perdre une minute. Cachées derrière un buisson elles écoutaient attentivement les bleus : « Alerte ! des Chouans sont par là, ils nous ont pris notre otage ! » Nous nous retrouvâmes rapidement. Un Chouan nous apporta un message et reparti. Nous lûmes : « Deux officiers Vendéens vous attendent au bout de la piste, dépêchez-vous ! ». Arrivées à la fin de la piste nous tombons sur deux chefs. Quelques questions pour vérifier nos capacités à être un bon Chouan mais avec nous, pas de doute ! Pour Dieu ! Pour le Roy ! Vive la France ! Après un bon déjeuner place au rangement ! Le goûter et c’est le départ ! En route pour le camp maintenant ! Merci à l’équipe des Chouans pour le dévouement !
Abattu Jamais !
Comme le Christ lors de sa Passion, chacun de nous, tôt ou tard, aura à porter sa croix. Elle peut venir, pour certains tôt, pour d’autres tard. Comme mes camarades Vendéens, tombés au combat. J’ai vu leur coeur, leur Coeur Sacré, transpercé d’une de ces balles noires qui ôtent si facilement et si cruellement la Vie. Comme nos familles noyées sans pitié.
Comment faire, pour porter cette Croix, voir nos enfants étouffés, brûlés, noyés… Voir ces hommes qui ont une pierre à la place du coeur. Et pourtant, nous, Catholiques, pouvons porter cette Croix, nous pouvons car nous avons une arme, une arme infaillible : la prière. Et cette arme ne nous permet Jamais, Jamais, je dis bien Jamais d’être abattu ! Ainsi montrons l’exemple aux autres !