Une louvette Guides & Scouts d’Europe au zoo d’Upie

Rencontre avec un soigneur animalier du Zoo d'Upie - Jardin des oiseaux (Drôme)

Suricate
oiseau particulier
tortue
Célestine Nicot, louvette à la 2ème Valence, réalise l’interview d’un soigneur animalier du zoo d’Upie – Jardin des oiseaux à l’occasion de son épreuve pour obtenir le badge de reporter.

Célestine Nicot: Quelle est votre parcours ? Et depuis quand voulez-vous être soigneuse ?

Soigneuse animalière : Je n’ai pas un parcours de soigneur animalier. J’ai fait des études de la mer et du littoral.  Sur le littoral il y a également des oiseaux donc j’ai fait un stage ici, au jardin aux oisaux d’Upie.Cela m’a beaucoup plu et je suis partie pendant deux ans en Grèce avec les tortues maritimes Quand je suis revenue en France j’ai cherché du travail en tant que soigneur animalier et je me suis retouvée ici. J’ai voulue être soigneur animalière ici car je connaissais déjà ce parc à l’age de cinq ans.

CN: Que faites-vous durant la journée ?

SA: Nous ne faisons pas toujours les mêmes choses. Nos activités sont variables en fonctions des saisons et des animaux. Par exemple : si le soir il y en a un qui ne veut pas rentrer, il va falloir que j’attende qu’il rentre. Nous faisons aussi des animations pour présenter les animaux. Je m’occupe principalement des lémuriens, des suricates , des tortues et de quelques oiseaux qui viennent d’Australie et d’Asie.

CN: Travaillez-vous avec un véterinaire et quelles sont les différences entre vos deux métiers ?

SA: Nous travaillons avec une véterinaire. Quand les animaux sont malades, nous avons une véterinaire qui intervient.
Les métiers de véterinaire et de soigneurs ne sont pas du tous la même chose. Nous, les soigneurs animaliers, allons nous occuper du bien être de l’animal, nous assurer qu’il soit en bonne santé, qu’il mange bien… S’il y a un souci sur sa santé, nous appelons notre véterinaire qui va poser un diagnostic. Si le véterinaire donne un médicament, ce sont les soigneurs animalier qui vont le donner à l’animal.

CN: Quelle est pour vous le plus dur et le plus facile ?

SA: Il faut savoir que dans le métier de soigneur animalier nous sommes là en toutes circonstance. Quand il fait -5° ou bien 40°. Quand il fait -15°, nous devons casser la glace pour que tous le monde puissent boire. Les animaux ont toujours besoin de nous. Nous avons beaucoup plus de travail en été car nous avons beaucoup plus de monde et beaucoup plus d’animations, donc beaucoup plus de choses à faire. C’est un métier physique car nous portons des seaux, nous allons d’un enclos à un autre…  Nous ne faisons pas que ça. Nous nettoyons aussi leurs enclos, nous leurs donnons à manger…


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[Pour devenir soigneurs]
Nous conseillons aux jeunes de bien travailler, d’avoir un peu d’expérience et d’aller dans des écoles spécialisées »

NC: Avez-vous déjà assisté à une naissance ?

SA: Je n’ai jamais assisté à une naissance en direct, mais nous voyons quand une femelle attend des petits car elle prend du poids. Il y a toujours une période de reproduction. Nous faisons un calcul pour savoir quand les petits vont naître. Nous surveillons également l’enclos pour voir si il n’y a pas de nouveaux petits arrivants. La pluparts du temps, la femelle met bas durant la nuit.

CN: Avez-vous des conseils à donner aux futurs soigneurs ?

SA: Nous conseillons aux jeunes de bien travailler, d’avoir un peu d’expérience et d’aller dans des écoles spécialisées.

Propos recueillis par Célestine Nicot, louvette à la 2ème Valence

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