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Une étude de l’Ifop auprès d’anciens scouts, publiée jeudi 19 septembre, montre les effets positifs à long terme du scoutisme, aussi bien au niveau individuel que pour la société. Par exemple, 87 % d’entre eux deviennent bénévoles associatifs à l’âge adulte. Leur moral est aussi meilleur que la moyenne.

Alors que le scoutisme français attire toujours plus, un sondage de l’Ifop s’intéresse à d’anciens scouts ayant appartenu à trois mouvements catholiques. Plus engagés dans la société (notamment via le bénévolat), ces anciens sont aussi plus généreux et mieux dans leur peau que la moyenne de la population. On peut toutefois regretter que le sondage fasse l’impasse sur les autres mouvements scouts, plus divers.

Une étude menée par l’IFOP et commandée par Le Rasso révèle pour la première fois, ce 19 septembre, l’ampleur de l’engagement des scouts et anciens scouts. En matière de bénévolat, de philanthropie, de participation électorale et de bien-être personnel, les scouts se démarquent nettement du reste de la population.

Alors que le scoutisme séduit de plus en plus de jeunes, les anciens scouts semblent avoir un impact réellement positif sur la société. D’après une nouvelle étude de l’Ifop, le scoutisme rend les gens meilleurs. Analyse.

Une enquête réalisée par l’Ifop pour le Rasso et rendue publique ce jeudi 19 septembre démontre l’impact positif du scoutisme sur l’engagement civique et le bien-être des anciens scouts, et par là même, sur l’ensemble de la société.

Grâce à un format alliant marche, chant polyphonique et temps de groupes, les routes chantantes rencontrent un succès de plus en plus large, séduisant une nouvelle génération de catholiques sensible à l’évangélisation, au raffinement liturgique et aux expériences communautaires.

C’est à l’occasion d’une rencontre fortuite le 13 août sur les trottoirs de la cité bletteranoise, avec le chef de troupe de ces scouts d’Europe, Pierre Helleringer, un Messin de 23 ans, qu’un rendez-vous est convenu dans les jours suivants. « Là-haut », directement au camp, c’est-à-dire dans un coin isolé entre vigne et forêt, sur le domaine du château d’Arlay.

Vendredi, sept scouts d’Europe venant de Triel-sur-Seine, dans les Yvelines, se sont installés dans la commune. Basés au château de Catuelan, à Hénon, ils sont partis en exploration sur trois jours « en passant par Quessoy, Bréhand, Hénansal, puis direction le bord mer », précisent les jeunes, âgés de 6 à 13 ans. « Nous aimons beaucoup la région et son patrimoine. »